Monte Cassino; cliquez pour agrandir toutes les images |
Ce fut une boucherie, elle a inspiré Alberto Moravia pour son roman qui fut adapté en un film dans lequel joua Sophia Loren. Le corps expéditionnaire français, dirigé par le général Alphonse Juin, constitué notamment de soldats marocains, algériens, tunisiens et sénégalais des colonies françaises, se rendit coupable de crimes de guerre dans les environs de la région de la Ciociarie en Italie. Destruction de villages, vols et violences, mais surtout viols de masse (et assassinats de ceux qui essayaient de les défendre) se multiplient autour du Monté Cassino. Les chiffres varient entre 700 et 2 000 femmes violées, et environ 800 morts. Ces exactions ont reçu en Italie l'appellation de marocchinate (littéralement « maroquinades »)
Mais en France les juifs ont peur, et on continue ce jour là de déplacer, de déporter, de gazer.
http://resistancememoires.over-blog.com/article-1342080.html
Hotel Cavendish |
La fin de la guerre approche, d'autres ont peur, à Cannes le siège de la gestapo est à l hôtel Cavendish.
A Cannes se trouve Esther (qui ne s'est jamais appelée Estelle) Van Cleef , elle loge au Carlton en 1942, y est elle encore en 1944?
Jacques Arpels son neveu se trouve aussi à Cannes ou Van Cleef & Arpels ont une succursale, il estime que sa vie et celle de sa femme sont en danger, ils partent tous a Mougins dans la maison de Leah Arpels jusqu'a ce jour du 14-12-2015 je ne connaissais pas les raisons de ce départ.
Au mois de janvier 1944, Mr Lacloche, apparenté aux Arpels est arrêté par la Gestapo à Mougins, ils veulent savoir ou se trouve Jacques Arpels. Prevenu Jacques Arpels et sa femme partent le jour même vers la Suisse. A moins d'un mois du débarquement en Normandie et a moins de 4 mois du débarquement en provence Il va se diriger vers la Suisse.
Itinéraire de Jacques Arpels et sa femme en mai 1944 |
Comment? avec quelles complicités? seul?
Il est passé près de GAP, pour le reste du trajet je ne puis que constater qu'il passe la frontière près de Geneve et il est arrêté.
Frontière
franchie clandestinement, le 11 mai 1944 il traverse la riviere Foron à proximité du poste.
Le Foron est une rivière
française des Alpes, à la frontière avec la Suisse et un affluent de l'Arve donc un sous-affluent du Rhône. Wikipédia
J'ai lu que si les réfugiés se présentaient aux postes frontières, ils étaient refoulés alors que s'ils franchissaient la frontiere en dehors des postes, et qu'ils étaient arrêtés en Suisse, ces réfugiés étaient transférés pour interrogatoire et avaient plus de chances de ne pas être refoulées, ce qui fut le cas des Arpels
Il s'ensuit les interrogatoires d'usage: il déclare qu'il est "le directeur patron" de la Maison Van Cleef et Arpels, il lui est demandé s'il sait ou loger, amis ou hotel il répond "oui si j'en ai le droit, je ne sais pas encore" a ce moment il ne parle pas de sa femme qui n'est pas encore passée en Suisse, ce qui me fait penser qu'ils avaient une structure ou un passeur.
A la question avez vous déjà séjourné en Suisse? il répond:
J'ai lu que si les réfugiés se présentaient aux postes frontières, ils étaient refoulés alors que s'ils franchissaient la frontiere en dehors des postes, et qu'ils étaient arrêtés en Suisse, ces réfugiés étaient transférés pour interrogatoire et avaient plus de chances de ne pas être refoulées, ce qui fut le cas des Arpels
Il s'ensuit les interrogatoires d'usage: il déclare qu'il est "le directeur patron" de la Maison Van Cleef et Arpels, il lui est demandé s'il sait ou loger, amis ou hotel il répond "oui si j'en ai le droit, je ne sais pas encore" a ce moment il ne parle pas de sa femme qui n'est pas encore passée en Suisse, ce qui me fait penser qu'ils avaient une structure ou un passeur.
A la question avez vous déjà séjourné en Suisse? il répond:
L'ecole nouvelle de Chailly n'a pas retrouvé sa trace, j'ai insisté mais ils ont été formels,Il n'a pas fréquenté cette école, mais Jacques Arpels devait etre conseillé sur les réponses à donner au passage de la frontière.
Il est interrogé sur sa femme et répond qu'il ignore ou elle se trouve actuellement.
Le
23/5/1944, son avocat, maitre Jean Brunschvig 2 place du Lac à Genève écrit.
Au
département Fédéral de Justice et police de Berne:
J’ai l’honneur
de solliciter la libération du camp de Mr Jacques Arpels et de sa jeune
femme…………………
Jacques
Arpels a fait toutes ses classes au Lycée Jeanson de Sailly…(j'ai lu sur des sites qu'il avait fait ses études dans un autre lycée catholique très parisien) il a poursuivi ses
études en Angleterre et en Allemagne, puis a commencé son apprentissage chez
son père ou il a occupé une place en vue dans la maison VCA……………………………………….
Mr Arpels a
fait une partie de ses études à Lausanne ou il a été condisciple du Roi Farouk
avec lequel il a conservé des relations suivies.
La Division de police peut prononcer l’internement des émigrants
dans un établissement sous surveillance ou dans un camp si elle
le juge nécessaire. Les
fugitifs civils doivent être refoulés, à l’exception des femmes,
des enfants âgés de moins
de seize ans, des hommes âgés de plus de soixante ans et des invalides.
Aucun recours
contre le refoulement n’est possible. Cet arrêté ne s’applique
pas aux déserteurs ni aux
réfugiés considérés comme politiques. Selon la circulaire
confidentielle de la Division de
Police datant du 13 août 1942 : « Ceux qui n’ont pris la fuite
qu’en raison de leur race,
les Juifs par exemple, ne doivent pas être considérés comme
réfugiés politiques ». Elle
précise aussi les conditions du refoulement : « Aucun étranger
de nationalité autre que
française ne peut être refoulé en France non occupée ». Pour que
les conditions d’accueil
précises ne s’ébruitent pas, « il ne doit être donné aux
étrangers aucun renseignement relatif
aux catégories de réfugiés ne devant pas être refoulés. »
A travers cette circulaire, la Suisse rompt officiellement avec
la tradition d’asile, le
danger de mort ou de persécution n’est plus une condition
déterminante pour l’accueil d’un
réfugié.
Alors Jacques Arpels va écrire à, ou contacter diverses relations, ou le plus souvent faire contacter par sa femme qui est arrivée en Suisse et qui est libre de ses mouvements(ce pourquoi les réponses lui sont souvent adressées)
Alors Jacques Arpels va écrire à, ou contacter diverses relations, ou le plus souvent faire contacter par sa femme qui est arrivée en Suisse et qui est libre de ses mouvements(ce pourquoi les réponses lui sont souvent adressées)
Sur un
formulaire pour visiteurs au nom de son avocat il est noté à la main le
24/5/1944 :
Charmilles ou Champel
Chiffre 35
· Le camp des Charmilles, ouvert le 28 septembre
1942, est d'abord un lieu de réception
des réfugiés, puis de quarantaine, pour devenir au mois
de septembre 1944 un camp de rapatriement.
Dès son ouverture et jusqu'au 2 janvier 1943, 4'463
réfugiés sont immatriculés dans ce camp.
Selon les chiffres fournis par le major Jacques Adert59,
environ 1'260 réfugiés entrent dans ce camp
durant le seul mois de décembre 1942. A la même époque,
le camp des Cropettes, situé dans l'ancienne
école du quartier, est ouvert pour fonctionner comme
centre d'accueil et de triage.
· Le quartier du Bout-du-Monde connaît également un camp.
Nommé camp de Champel
(ou du Bout-du-Monde60), il est ouvert le 25
septembre 1942 et ferme ses portes le 1er juillet 1945.
Il fonctionne d'abord comme camp
de quarantaine, puis devient très rapidement un camp d'accueil.
Sur une
lettre des services de police : Division Contrôle de l’habitant :
Les moyens
d’existence des prénommés étant assurés nous donnons un préavis favorable à
leur internement civil à Genève………………….un engagement d’entretien de Mr Jean
Armleder directeur propriétaire de l’hôtel Richemond à Genève.
Le Richemond est un prestigieux hôtel 5 étoiles qui bénéficie
d'un emplacement idéal, en face des célèbres jardins Brunswick. Il donne sur
les Alpes, le lac Léman et la cathédrale de Genève.
Lettre de
Jacques Arpels camp de Champel, Bout du
Monde Genève : au Docteur Caspari à
Genève
Jacques
Arpels explique que Mr Huguenin (Beau-frère du docteur), a beaucoup insisté pour qu’il lui écrive.
J. Arpels
demande au Docteur des recommandations pour qu’ils soient rapidement libérés ,
ou que sa femme puisse rapidement
terminer sa « quarantaine » dans une clinique car sa santé est
fragile………….il ajoute en PS
Si vous
avez l’occasion d’écrire à Monsieur Huguenin, voudriez-vous être assez aimable
pour lui dire que Lulu et Jacques sont en bonne santé !!!
Une fois arrêté, le réfugié est conduit au poste frontière pour
établir une première déclaration sommaire. Il est ensuite conduit au poste de
gendarmerie collecteur de Jussy, Chêne-Bourg ou Bernex pour un deuxième interrogatoire, voire
pour y passer la nuit. Puis il est placé dans un centre d’accueil où on crée un dossier et
on établit une nouvelle déclaration. A ce stade, le réfugié est expulsé rapidement s’il
ne correspond pas aux catégories définies par les différentes instructions. En cas de
doute, la Division de Police de Berne tranche. S’il est accepté, le réfugié est interné dans
un camp de quarantaine pour une durée de vingt et un jours, période pendant laquelle
son dossier est complété et
d’éventuelles enquêtes sont menées. Après sa période de
quarantaine, on le place dans un camp de triage jusqu’à la décision qui permet son transfert dans
un camp de travail, dans un home, chez une personne
privée ou son placement chez un agriculteur.
Lettre de
recommandations de Mr Pierre BIGAR le 24/5/1944
Pierre Bigar, le responsable du Comité juif
pour l'aide aux réfugié, personnalité qui s’est elevé contre la politique
raciste de la Suisse pendant la guerre
Lettre du
directeur de la caisse publique de prêts sur gages de Genève à l’avocat de Jacques Arpels
Lettre du
docteur Caspari qui dit ne pas connaître Jacques Arpels mais indique que son beau-frère Mr Paul
Huguenin, officier aviateur Suisse (en congé à Paris) ou il est actuellement directeur
remplaçant après 15 ans de stage a la maison VCA.
En réalité
Mr Paul Huguenin est signalé dans le dossier d’Aryanisation de VCA comme
directeur du magasin de Cannes
Première Guerre mondiale
et des instruments pour l’automobile. Pour cause de santé, Edmond Jaeger se
retire peu à peu du monde des affaires dès 1918. Venu de la Manufacture
LeCoultre, Paul Lebet lui succède à la tête des ateliers horlogers Jaeger de
Paris. Dès 1937, les montres créées dans le cadre de la collaboration entre
Jaeger et LeCoultre seront désormais signées Jaeger-LeCoultre.
Juillet 1945
t PAUL
LEBET
Nous
apprenons le décès, après quelques semaines de
maladie,
de M. Paul Lebet, administrateur des maisons
« Jaeger
- Le Coultre et Vacheron et Constantin », à
Genève.
Le
défunt, très connu dans le monde horloger, a consacré
au
service de ces deux maisons une grande part
de sa
laborieuse existence et le meilleur de ses forces
et de
ses remarquables capacités.
Pendant
plus de trente-cinq ans, à l'étranger d'abord,
puis en
Suisse, il se dévoua sans compter à la direction
de ces
deux firmes auxquelles il assura un brillant
développement.
Qu'elles
trouvent ici, ainsi que sa famille en deuil,
l'expression
de notre respectueuse sympathie et nos sincères
condoléances.
D'autres lettres de personnalités , de professionnels du diamants sont adressées pour recommander Jacques Arpels et sa femme.
Le
31/5/1944 A l’attention
de Mr Thevenoz au département police de Berne, Maitre Jean Brunschvig lui
demande la libération des Arpels.
Entre temps Jacques Arpels a été envoyé en camp de travail près de Zurich.
Entre temps Jacques Arpels a été envoyé en camp de travail près de Zurich.
Le
12/6/1944
Le chef de
la police demande à la direction centrale des camps de travail de Zurich:
Nous vous
prions de vouloir bien convoquer sans tarder le prénommé dans un camp de
travail car l’avocat de ce réfugié insiste beaucoup pour que nous libérions son
client sous contrôle militaire à Genève en attendant la convocation dans un
camp de travail.
Le
12/6/1944
Réponse de
Mr Thevenoz: nous sommes disposés à
placer Mme Arpels en résidence privée à Genève et Mr J Arpels reconnu apte au
travail sera appelé dans un camp.
Sur un
formulaire pour visiteurs (son avocat)
il est noté au crayon
Voudrait aller dans l’agriculture
Mtre B cherchera un Agriculteur
Aux Avants (camp où il se trouve)
Le
22/6/1944 Avis d’entrée de Jacques Arpels dans le canton de Berne, ou se trouve
le camp de EGGIWIL
Village de Grolley |
Diverses
lettres pour autoriser l’agriculteur à
se voir affecté le réfugié français…
Le 8/8/1944
lettre de Hans Badrutt du palace hôtel à Saint Moritz qui propose pour Jacques Arpels un travail
comme employé de bureau.
Suivent
diverses lettres pour les formalités telles billet de train pour aller chez l
agriculteur…
Il entre en
fonction le 10/8/1944 et signe un engagement en 16 points tels…..ne pas quitter
le territoire de Grolley.
Je m’engage :
1. A respecter toutes les règles de l’hospitalité vis-à-vis de la Suisse et de m’abstenir
de tout acte qui pourrait lui être préjudiciable, notamment de toute activité politique
ou de recherche de renseignements au profit de tiers.
2. A ne pas quitter la Suisse sans annoncer mon départ, au moins 24 heures à l’avance, à
l’Officier de police de l’arrondissement territorial de Genève.
3. A ne pas m’absenter du canton de Genève sans une autorisation spéciale de l’Officier
de police de l’arrondissement de Genève.
4. A loger à et à ne pas changer de domicile sans autorisation.
5. A être constamment au domicile de 2400 à 0600 heures.
6. A observer les prescriptions concernant l’obscurcissement 2200 à 0500 heures.
7. A régler sans délai mes frais de pension et à ne faire ni dette, ni dépense inutile.
8. A poursuivre activement mes démarches afin d’obtenir, le plus rapidement possible,
les pièces nécessaires à mon départ de Suisse.
9. A ne pas pénétrer dans la zone militaire.
10. A ne fréquenter ni bars, ni dancings.
11. A ne pas sortir par groupe de plus de 5 personnes.
12. A me comporter, en toute circonstance, avec la plus grande discrétion.
13. A ne me livrer à aucune activité lucrative quelconque et à m’abstenir rigoureusement
de tout trafic quelconque, notamment en ce qui concerne les titres de rationnement
et les marchandises auxquelles ces titres donnent droit.
14. Les frais de séjour sont à la charge de Communauté Israélite
15. J’ai pris bonne note, d’autre part, des ordres qui m’ont été communiqués.
16. Le non-paiement des frais d’entretien, la mauvaise conduite ou la non-observation
du présent engagement entraîneront mon refoulement immédiat.
Je m’engage :
1. A respecter toutes les règles de l’hospitalité vis-à-vis de la Suisse et de m’abstenir
de tout acte qui pourrait lui être préjudiciable, notamment de toute activité politique
ou de recherche de renseignements au profit de tiers.
2. A ne pas quitter la Suisse sans annoncer mon départ, au moins 24 heures à l’avance, à
l’Officier de police de l’arrondissement territorial de Genève.
3. A ne pas m’absenter du canton de Genève sans une autorisation spéciale de l’Officier
de police de l’arrondissement de Genève.
4. A loger à et à ne pas changer de domicile sans autorisation.
5. A être constamment au domicile de 2400 à 0600 heures.
6. A observer les prescriptions concernant l’obscurcissement 2200 à 0500 heures.
7. A régler sans délai mes frais de pension et à ne faire ni dette, ni dépense inutile.
8. A poursuivre activement mes démarches afin d’obtenir, le plus rapidement possible,
les pièces nécessaires à mon départ de Suisse.
9. A ne pas pénétrer dans la zone militaire.
10. A ne fréquenter ni bars, ni dancings.
11. A ne pas sortir par groupe de plus de 5 personnes.
12. A me comporter, en toute circonstance, avec la plus grande discrétion.
13. A ne me livrer à aucune activité lucrative quelconque et à m’abstenir rigoureusement
de tout trafic quelconque, notamment en ce qui concerne les titres de rationnement
et les marchandises auxquelles ces titres donnent droit.
14. Les frais de séjour sont à la charge de Communauté Israélite
15. J’ai pris bonne note, d’autre part, des ordres qui m’ont été communiqués.
16. Le non-paiement des frais d’entretien, la mauvaise conduite ou la non-observation
du présent engagement entraîneront mon refoulement immédiat.
Le
26/8/1944 il écrit au directeur de la
justice et de la police, service de Police des étrangers pour demander son « refoulement
en France, étant donné la situation actuelle en France je désirerais me
présenter aux autorités françaises à Annemasse, dans ce but je vous demanderais
de me faire refouler par le poste de Mollefulaz dans le plus bref délai »
…….et demande qu’on lui rende papiers et argent.
Le refoulement peut aussi être « sur demande » ou « volontaire
». Lorsque l’on souhaite retourner en France sans avoir l’autorisation administrative, on
peut franchir la frontière grâce à cette procédure. Ce type de refoulement a surtout lieu à
la fin de la guerre lorsque certains réfugiés internés souhaitent pouvoir retourner en
France en évitant une procédure plus longue de rapatriement.
Même demande
de la part de sa femme:
Le 9/9/1944
L’agriculteur Fernand Page fait savoir qu’il n’a plus besoin de lui
Le
20/9/1944 « la direction de justice et police du canton de Fribourg lui
fait parvenir différentes formules concernant votre rapatriement »
Ils écrivent au
département fédéral de justice et police
pour leur indiquer qu’ils sont chargés des intérets de M Jacques Arpels interné
a Grolley . Il indique que leur client ayant des revenus suffisants voudrait
sortir du camp et s ‘installer dans une région du canton de Vaud, ils
demandent de leur adresser un formulaire s’il doit y en avoir un a remplir.
Le
12/10/1944 une lettre merveilleuse du département Fédéral
« Le commissariat Français aux
prisonniers, déportés, et réfugiés nous a fait parvenir le laissez-passer
établi pour votre retour en France Veuillez-vous annoncer avec votre épouse le
14/10/1944 avant 18 heures à Genève au camp des Charmilles.
C’est là que vous seront remis le
laisser passer et les différentes pièces d’identité que vous auriez déposées à
votre entrée en Suisse ainsi que votre argent et vos valeurs, sous déduction du
montant des créances du droit public.
La
Suisse a eu le privilège de vous accueillir dans votre détresse. Il ne
nous a pas toujours été possible de donner à chacun des nombreux réfugiés tout
ce que nous aurions voulu leur offrir.
Nous espérons néanmoins que ce
séjour en Suisse vous aura rendu service et nous formons tous nos vœux pour
votre avenir et celui de votre pays……………………….. »
Le 15/10/1944 Jacques Arpels et sa femme peuvent rentrer en France
Mais pourquoi avoir fui en Suisse, quand il suffisait de rentrer a Paris ? Jacques Arpels avait il peur des francais ? Et Pourquoi ?
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